Rechercher dans ce blog

mardi 30 mai 2017

17 juin 2017 - Biais cognitifs, peut on les éviter?

Le club de juin est pour nous une nouvelle expérience. Nus allons tous lire le même livre et en débattre.
Le livre qui nous sert de référence au débat. Une version pdf est disponible chez Eyrolles.


En anglais ......


On peut aussi lire et écouter .....



Est il possible de ne plus se tromper. Comment faire pour être sûr de ses choix ?

Le plus souvent nous avons des sentiments, des sensations ou ce que notre auteur appelle des "tunnels cognitifs" qui brouillent notre esprit. C'est tunnels cognitifs sont créés par des biais cognitifs.


   

Les choix sont complexes et déterminés par une multitude de critères qui vont nous pousser à choisir de façon assez vagues par l'utilisation d'heuristiques ?
Une heuristique de jugement désigne une opération mentale, rapide et intuitive. Mais qui va trop vite .....

Alors comment marche la construction de nos opinions?
Si nous avions tous la même logique et les mêmes informations de départ ne devrions nous pas avoir les mêmes opinions?

Quelques biais :

Ad Populum : Tout le monde le pense donc c'est vrai.
Google nous propose les mots les plus tapés à la suite de notre début de recherche

Achetez le, tout le monde l'achète


Le biais de confirmation, également dénommé biais de confirmation d'hypothèse, désigne le biais cognitif qui consiste à privilégier les informations confirmant ses idées préconçues ou ses hypothèses



D'autre biais :


et des biais il y en plein ...... 

  • Effet d'ambiguïté (en) — tendance à éviter les options pour lesquelles on manque d'information
  • Ancrage mental — influence laissée par la première impression
  • Préjugé — jugement pré-établi envers une personne ou tout un groupe en raison de son appartenance à une population particulière
  • Biais d'attribution (Attribution causale) — façon d'attribuer la responsabilité d'une situation à soi ou aux autres
  • Biais d'autocomplaisance — se croire à l'origine de ses réussites mais pas de ses échecs
  • Biais de statu quo — la nouveauté est vue comme apportant plus de risques que d'avantages possibles et amène une résistance au changement
  • Biais d'immunité à l'erreur — ne pas voir ses propres erreurs
  • Biais égocentrique — se juger sous un meilleur jour qu'en réalité
  • Biais rétrospectif ou l'effet « je le savais depuis le début » — tendance à juger a posteriori qu'un événement était prévisible
  • Effet de halo — une perception sélective d'informations allant dans le sens d'une première impression que l'on cherche à confirmer
  • Effet de simple exposition — avoir préalablement été exposé à quelqu'un ou à une situation le/la rend plus positive
  • Effet râteau — exagérer la régularité du hasard
  • Effet Dunning-Kruger — les moins compétents dans un domaine surestiment leur compétence, alors que les plus compétents ont tendance à sous-estimer leur compétence
  • Erreur fondamentale d'attribution (ou biais d'internalité) — accorder plus d'importance aux facteurs internes à l'orateur (intentions, émotions) qu'à son discours ou à ses actes (faits tangibles). Couramment utilisé pour décrédibiliser les éléments rationnels par des éléments émotionnels, qui sont en pratique souvent imaginés et attribués sans preuve à l'orateur puisque ses émotions internes sont difficilement discernables a priori.
  • Illusion de savoir — dans situation en apparence identique à une situation commune, réagir de manière habituelle, sans éprouver le besoin de rechercher les informations complémentaires qui auraient mis en évidence une différence par rapport à la situation habituelle. Il peut ainsi faire état d'une mauvaise croyance face à la réalité.
  • Effet retour de flamme (en) — croyance initiale renforcée en face de preuves pourtant contradictoires.
Les autres biais ..... https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_cognitif#Liste_de_biais_cognitifs

On en parle !

jeudi 4 mai 2017

20 mai 2017- La dualité des sexes devant la loi est-elle une réelle nécessité ?


Pourquoi déclarer son sexe ou son genre ailleurs que dans un cabinet médical ?


Depuis sa naissance, Gaëtan, « affublé » d’un prénom masculin, « car sa mère voulait un garçon », vit « avec un état civil qui n’est pas le sien », quand « le seul objectif juridique et social » de cette procédure est pourtant de « refléter l’identité réelle » d’une personne, avait-il alors regretté.
La « dualité sexuelle, bien que ne faisant pas l’objet d’une définition légale spécifique, fait bien l’objet d’une prise en compte juridique généralisée », avait rétorqué l’avocat général Philippe Ingall-Montagnier, tout en demandant le rejet du pourvoi.
Plusieurs pays dont l’Allemagne (2013), le premier en Europe, l’Australie (2014), ainsi que le Népal ont reconnu un troisième sexe ou genre, encore appelé sexe neutre ou intersexualité.

Avec la déclaration  suivante de la cour de cassation refusant le sexe neutre : "« La dualité des énonciations relatives au sexe dans les actes de l’état civil poursuit un but légitime en ce qu’elle est nécessaire à l’organisation sociale et juridique », ce débat nous semble devoir être relancé. Mais sur une autre piste celle du droit à s'exclure d'une dualité (Male ou femelle) dont le sens peine à être justifié.  En quoi être homme ou femme ou de sexe non déterminé change-t-il notre statu de citoyen ? Vous trouverez l'ensemble de l'acte ici:  https://www.courdecassation.fr/jurisprudence_2/premiere_chambre_civile_568/531_4_36665.html

La question du club sera directe : "La dualité des sexes devant la loi est-elle une réelle nécessité ?"



- Une loi qui fait fît de la réalité (le plaignant est réellement de sexe indéterminé) est-elle légitime ?
- La classification légale hommes/femmes peut-elle encore être justifiée n'et-elle pas la marque d'un désir de justifier une structure patriarcale dépassé?

Un excellent article du huffintonpost déclare :
"Cette volonté de lier nos origines à un dimorphisme sexuel organique atteste d'un malaise face aux questions concernant l'altérité. Bien que toute naissance requière à l'évidence le brassage génétique des deux sexes (mâle et femelle), cela veut-il nécessairement dire qu'il n'en existe que deux? La différence sexuelle se fonde sur le principe de fécondité, mais peut-on nier que la procréation ne soit pas le seul mobile de nos relations sexuelles? Je crois qu'il nous faut repenser l'interaction compliquée du sexe et du genre par rapport à l'intersexualité pour mieux comprendre que lorsque l'on essaye de faire rentrer les êtres dans des moules sexués, certains sont laissés à la marge."


En 2001, la loi relative à la lutte contre les discriminations définit celle-ci comme une distinction à l'encontre d'un individu en fonction d'une liste de 17 critères. Parmi ces critères sont cités l'orientation sexuelle et le sexe.  Dés lors la simple évocation du sexe dans la loi n'est-elle pas illégale ?

Transparent : Une série sur les troubles du genre et des orientations sexuelles

A l'heure ou la loi permet le changement de sexe, ou le genre auto-ressenti, le genre perçu et le sexe sont des notions qui ne sont plus toujours ni accordées ni claires, pourquoi vouloir nous étiqueter ?

La dualité des sexes devant la loi est-elle une réelle nécessité ?