La question choisie par les élèves de CM1 et CM2 de Noé est pour le mois de décembre la question des règles et du "vivre ensemble". Il nous faudra sans doute nous dire ce que nous entendons par "Vivre Ensemble", puis sur ce qu'est une "règle", peut être même nous interrogerons nous sur la notion de nécessité et enfin sur ce mot d' "absolument".
Faut-il absolument des règles pour « vivre ensemble » ?
Vaste programme.
https://www.tv5mondeplus.com/toutes-les-videos/jeunesse/conte-nous-saison-2-conte-nous-s02-ep23-les-animaux-qui-voulaient-vivre-ensemble
Les règles selon l'éducation Nationale : https://eduscol.education.fr/education-securite-routiere/IMG/pdf/02_-_Vivre_ensemble.pdf
Le retour
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enfants présents, CM1 et CM2. Les enfants sont tous des volontaires pour venir.
La majorité des participants vient pour la première fois. Le sujet a été choisi
en classe et les élèves y ont déjà beaucoup réfléchit.
L'introduction
du débat porte sur les "faut-il", est-ce une question qui se propose
de donner un ordre ou un conseil? A l'étude des exemples donnés, il leur
apparaît que si "faut-il" est tout seul sans l'ouverture donnée
par des adverbes comme "plutôt" ou "souvent" il s'agirait
d'u ordre.
Un
long moment est alors pris pour définir ce qu'est "le vivre
ensemble". Une majorité d'enfant ne souhaitant pas vivre avec "tout
le monde», mais "avec ma famille" et avec "les amis".
Je
propose ensuite une expérience toute simple, pour éclairer ce que pourrait dire
"Le vivre ensemble". Les enfants sont invités à se raconter leur
vacance pendant que je donne une recette de cuisine. Le résultat est clair,
même en si m’étant à tous ils ne savent pas reconstruire la recette de la
confiture d'abricots. Certains pensant même que c'était celle des fraises au
sucre.
Après
l'expérience, les enfants sont unanimes sur la nécessité d'une règle : La
politesse!
"Chez moi, il n'y aura que deux règles: la première : il faut
être poli. La deuxième, si on est poli on fait ce que l'on veut".
Nous
finirons la séance en nous interrogeant sur la complexité de définir la
politesse. En prenant comme exemple, le simple geste de dire bonjour et comment
en fonction des circonstances :" Moi, quand je rentre dans une
boîte de nuit, il y a trois cent personnes, c'est mon morceau préféré qui
passe, je ne vais pas dire bonjour à chacun. Je dévale les escalier pour aller
danser!".
Le
chiffre de "12 personnes" ou plus semble être quand même dédouaner
d'un bonjour individuel, pour une majorité de participant, la complexité
n'est cependant pas réglé puisqu'un enfant pense qu'il peut dire bonjour à la
cantonade à partir de trois personnes, un autre que quel que soit le nombre
l'on se doit de saluer les gens individuellement, un autre lui préconisant
alors l'usage d'un mégaphone dans les grandes assemblés.
Nous
devons constater que nous n'avons pas réussi à complètement régler le délicat
problème du mode de salutation en fonction du nombre de personnes.