Journée de l'élégance aujourdhui 28 juin 2024 à Lherm.
Je décide d'interroger les élèves sur ce concept entre mode et expression individuelle.
Un nom c'est un code qui désigne une personne, mais c'est un code qui peut signifier autre chose, un prénom un nom peuvenr rappeller une autre personne ou une qualité, un objet ...
Il est aussi parfois porteur de notre histoire familiale, de migrations plus ou moins anciennes de culture plus ou moins loingtaines.
Notre nom est désigant mais aussi porteur sinon toujours de sens au moins de sensation ... donc nous décrit avant que nous arrivions nous sommes déjà là. Alexandre est sans doute grand et PAquita doi être brune et Frederich lui est compliqué sans parler de Madona. La sonorité du prénom est ausssi porteuse de sens et personellement térrifié par les chirurgiens dentistes j'aurais plus de facilité à prendre rendez-vous avec une Lucia Caramella qu'avec un Adolphe Tortura.
Les philosophes s'interrogent sur la façon dont fonctionne un nom propre un nom propre. Comment désigne-t-il des individus ?
Alors notre prénom, notre nom est-il important ? Que dire de l'association nom-prénom, que les parents que les parents de l'enfant à venir vont faire tourner en bouche comme un tatser de vin son précieus liquid ?
Parfois, il est lourd à porter, décalé, que doit-on en faire, en changer ?
Et le changement de nom ....
Le futur projet de loi visant à simplifier le changement de nom de famille risque de faire polémique. Comme l’explique le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, les parents peuvent choisir le nom de famille de leur enfant depuis 2005. Mais cela implique « une procédure longue et humiliante ». Pour les majeurs, « il suffira désormais d’une déclaration Cerfa à l’État civil de votre mairie ». Pour les mineurs, « il faudra la validation des deux parents et, en l’absence de cette entente, il y aura recours au juge. Par ailleurs, si le mineur a plus de 13 ans, il faudra également lui demander son accord ». L’objectif est de favoriser la possibilité de « porter, à titre d’usage, le nom de la mère ». Nouvelle étape d’un bouleversement anthropologique qui introduit de la confusion dans la filiation, considèrent certains.
Qu’en pensait donc Jacques Lacan, qui a théorisé cette notion comme structurante pour le développement de l’enfant ? Empêche-t-elle vraiment de choisir le nom de sa mère ?
Nous pouvons tous être confrontés à la violence. Et sans doute une grande part d'entre nous peut y succomber.
Guerre, fractionnement politique, religieux et idéologique, trahison et deception amoureuse, pulsion sexuelle ou juste de violences, oui elle est présente.
Les philosophes classiques, nous avons délivrent trois manières de s’opposer à la violence : l’autodéfense, la justice et l’argumentation.
Vous qu’elle est votre réponse ?
Le club est assossié à la 7ème édition de cet évènement (programme en PJ) qui a accueilli successivement
Si la fin justifie les moyens. Albert Camus nous dit : « La
fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifiera la fin ? »
Dans notre cas la sauvegarde de l’espèce humaine, des
espèces animales, de la biodiversité n’ont pas de mal à trouver des supporters.
Je citerais simplement la loi zéro (ou quatrième loi) de
Asimov : « Loi Zéro : Un robot ne peut pas porter atteinte à
l'humanité, ni, par son inaction, permettre que l'humanité soit exposée au
danger ».
Sébastien Bohler dans
son dernier livre « Human psycho », ne propose rien d’autre comme
solution.
Wikipedia nous dit que : L'écofascisme ou
écototalitarisme est un régime autoritaire d'inspiration fasciste mis en place
pour préserver l'environnement ou dans lequel la protection de l'environnement
justifie l'emploi de méthodes autoritaires.
Cette désignation
relève pour lors du domaine d'une conjecture théorique, puisqu'un tel régime
n'a encore jamais vu le jour, et n'a jamais constitué un programme politique
officiel. Si certains activistes d'extrême droite ont pu s'approprier des
discours écologistes, le terme demeure essentiellement utilisé comme insulte,
aucun parti politique significatif ne se réclamant de cette idéologie.
Pourtant ….. cela n’est-il pas dans les tuyaux !
Le Maire de Morsang-sur -Orge avait interdit sur sa commune une attraction foraine dite "du lancer de nain". L’arrêté municipal avait été attaqué devant le TA de Versailles qui en avait ordonné l’annulation. Saisi par un pourvoi, le Conseil d’Etat annule ce jugement en insérant la dignité de la personne humaine à la liste des "principes généraux du droit" qui autorisent par décret ou arrêté les autorités publiques à prendre telle ou telle décision fondée non sur une loi (inexistante) mais sur l’un de ces principes dégagés par la jurisprudence administrative ou constitutionnelle.
Le paradoxe de cette affaire est le suivant : le nain était parfaitement consentant et c’est sa dignité qu’il mettait en avant à l’appui de sa requête contre l’arrêté municipal : selon lui, ce travail lui avait redonné sa dignité (avant il vivait du RMI).
Or, le Conseil d’État ne lui a pas donné raison : à la dignité invoquée par le nain, il a été opposé la dignité humaine , définie comme attribut de l’humanité.
Kant, Leçons d’éthique, Livre de poche, p.230.
« Celui qui renonce à sa liberté et l’échange pour de l’argent agit contre l’humanité. La vie elle-même ne doit être tenue en haute estime que pour autant qu’elle nous permet de vivre comme des hommes, c’est-à-dire non pas en recherchant tous les plaisirs, mais de façon à ne pas déshonorer notre humanité. Nous devons dans notre vie être dignes de notre humanité : tout ce qui nous en rend indignes nous rend incapables de tout et suspend l’homme en nous. Quiconque offre son corps à la malice d’autrui pour en retirer un profit – par exemple en se laissant rouer de coups en échange de quelques bières – renonce du même coup à sa personne, et celui qui le paie pour cela agit de façon aussi méprisable que lui. D’aucune façon ne pouvons-nous, sans sacrifier notre personne, nous abandonner à autrui pour satisfaire son inclination, quand bien même nous pourrions par là sauver de la mort nos parents et nos amis. On peut encore moins le faire pour de l’argent. Si c’est pour satisfaire ses propres inclinations qu’on agit ainsi, cela est peut-être naturel mais n’en contredit pas moins la vertu et la moralité ; si c’est pour l’argent ou pour quelque autre but, on consent alors à se laisser utiliser comme une chose malgré le fait qu’on soit une personne, et on rejette ainsi la valeur de l’humanité. »
"L’argument ultime (et unique argument) des anti-lancer est l’indignité humaine. Le nombre de nains lancés dans un cirque français dépasse péniblement le millier par an. Soit une goutte d’eau en comparaison des avortements de nains, du taux de chômage de ces derniers, du trafic pornographique des nains, ou de leur sacrifice tribal dans certains pays d’Afrique. Seulement le lancer de nain est un art, donc visible de tous, par son spectacle vivant et ses multiples représentations artistiques. Une cible facile qui offre la place à toutes les démagogies puisque seul le respect de la dignité est convoqué par les procureurs. Comme si Nicky Koskoff, Papacito, Aragorn, Manuel Wackenheim et toute l’aficion en étaient dépourvus. Comme s’ils se foutaient éperdument de voir un nain dégradé, et même en affreux sadiques, y prenaient un certain plaisir. Non, bien sûr que non. Jamais un amateur de lancer de nain ne prendrait plaisir à voir une personne de petite taille se faire « projeter » comme ils disent. Au contraire, l’aficionado l’admire. Il se lève quand le nain vole loin dans l’aurore, il applaudit quand il s’écrase au sol librement malgré les matelas de sécurité et hurle si le demi-homme n’a pas le corps raboté, et ne serait donc pas en pleine possession de ses moyens pour planer, ou si l’allumeur le pousse trop à l’écrasement."
Rêve causé par le vol d’une abeille autour d’une pomme-grenade, une seconde avant l’éveil -1944- Huile sur bois -51 x 41 cm- Signé en bas à droite: GALA / Salvador DALÍ- Localisation: Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid
Nous continuons notre réflexion sur le rêve. Peut-on essayer de traduire, cette représentation du rêve de S. Dali dans le monde de la reflexion ou bien doit-on rester dans celui des sensations. Comment essayer de faire un pont entre inconscient et raison ? Le philosophe qui fait habituellement parler les mots rejoint ici le poête et le psychanalyste ... Mais restons humble, la question sera juste, il se passse quoi là ?