Cette
question est posée par une collégienne durant la séance du 3 avril 2025. On est
tous fatigués et démotivés. : " Il me semble que si on choisissait
d'avantage nos cours, ce seraient plus motivant!". Les sciences de
l'éducation semble bien lui donner raison. Dans son article : "La motivation à l’adolescence. Un enjeu identitaire"
Myriam Chéreau ne dit rien d'autre : " L’élève motivé
s’engage dans les apprentissages, développe des comportements pour atteindre
ses objectifs, persévère face à des difficultés. Selon la valeur qu’il accorde
à l’activité, la contrôlabilité qu’il exerce sur elle et la perception qu’il a
de la réussir, l’élève est plus ou moins motivé (Viau, 1994)."
Dans un temps ou les difficultés éducatives sont en France de plus en plus nombreuses allant jusqu'à rendre le métier d'enseignant indésirable, la question que nous pose cet élève, raisonne comme un coup de trompette. Et si c’était la solution ?
Certes, cela demande un changement de paradigme complet. Du gavage fordiste
actuel, nous devrions évoluer vers une offre ou l’élève prendrait sa part de
responsabilité. Si cela est déjà le cas au lycée, la proposition de cette élève
serait de la généraliser depuis l’école primaire.
Nous allons dans ce sens, nous proposer une double réflexion : Quel serait les avantages pour les élèves, le enseignants et le système d’un tel changement ? et quelles options pourraient être proposées ?
Nous allons dans ce sens, nous proposer une double réflexion : Quel serait les avantages pour les élèves, le enseignants et le système d’un tel changement ? et quelles options pourraient être proposées ?